LA VOLIERE
INTERIEURE/EXTERIEURE

Il existe différents types de volières. La volière telle que nous la concevons est un vaste espace où les oiseaux retrouvent un semblant de naturel, ceci dans l'esprit de l'éleveur, et non pas dans celui de l'oiseau qui bien souvent provient lui-même d'élevage, et pas de la nature, ce qui est très rassurant...

Il existe donc différentes sortes de volières:

- les volières extérieures.

- les volières intérieures (suspendues ou pas).

- les volières intérieures/extérieures.

 

LES VOLIERES EXTERIEURES

 

La volière extérieure est une structure qui a été grillagée, et où l'on a placé au bout (ou sur le côté) un abri ouvert sur l'espace de vol. Cette conception donne de l'espace aux oiseaux mais ne les protège ni du vent, du froid, des brumes matinales. Il faut une grande profondeur d'abri ou un climat très propice pour que nos oiseaux vivent en toute quiétude. Nous avons nous-mêmes une volière comme celle-ci, mais c'est notre volière de réserve, construite en kit, qui nous sert à installer les petits de la saison d'élevage quand nous les séparons de leurs parents.

Une volière somme-toute à ne pas négliger pour les petits budget mais qui doit être très bien réfléchie au niveau de sa situation et de son orientation dans son environnement. Cette volière peut également être suspendue (voir volières intérieures)

 

LES VOLIERES INTERIEURES

Il existe en gros trois sortes de volières intérieures:

les volières dites d'intérieur / les volières suspendues / la chambre d'élevage

- les volières dites d'intérieur:

Elles peuvent être de différentes formes. Cela commence par de grandes cages, comme celles que l'on propose dans le commerce pour les grands perroquets et qui doivent n'être, "normalement", qu'un espace de repos, un territoire, une zone de transit où l'oiseau ne séjourne que lorsque personne ne peut le surveiller en dehors de cette CAGE. Elle sert hélas souvent à séquestrer une pauvre bête dont l'intelligence cognitive n'est plus à démontrer et dont les plumes sont abîmées, voir cassées, avec un comportement apathique, à secouer sa tête de haut en bas et à piétiner de long en large sur son perchoir. Pitoyable.

- les volières suspendues:

Elle sont de plus en plus usitées dans l'hexagone et en Europe, suivant en cela les aviculteurs australiens qui l'utilisent beaucoup sous leurs climats.
Elles sont faciles à construire, ne nécessitent pas de structure particulière si l'on utilise une grosse maille et permettent d'installer beaucoup d'oiseaux dans un espace restreint.
Cependant, elles ont cet inconvénient de gêner les reproducteurs quand ils sont les uns sur les autres. Elles ont également celui de propager rapidement une maladie quand celle-ci se déclare au sein de l'élevage. Une dernière contrainte et non des moindres; attraper un oiseau dans ce genre de volière se révèle stressant, et pas seulement pour l'oiseau... Low propose l'installation d'un "sas" sous et au milieu de la volière.

On en rencontre de plus en plus, et sachant que l'aviculteur devient vite un bricoleur pour et par sa passion, gageons qu'il se développera dans les prochaines années des systèmes pour régler tous les problèmes énumérés plus haut. Ils en existent déjà et un élevage intérieur avec filtration d'air et ionisateur, quand on peut se le permettre, est un élevage dont une grosse partie des problèmes est déjà résolue.

- la chambre d'élevage:

Eh oui ! Certains passionnés réservent une pièce spécialement pour voir évoluer leurs pensionnaires. Cela se fait chez les aviculteurs de becs droits, et avec quelques précautions chez les éleveurs de becs crochus. Je vous déconseille cependant fortement de lâcher des cacatoès dans ce genre de pièce sans l'avoir bien "isolée" (et je ne parle ici ni de la température, ni du bruit ...).

 

LES VOLIERES INTERIEURES/EXTERIEURES

Ce sont les volières idéales; ce sont aussi les plus chères à mettre en oeuvre et à installer. Elles ont une partie intérieur, l'abri, souvent éclairée et chauffée, ionisée et aérée, fermée de tout côté avec une porte d'entrée, un point de sortie vers le couloir ou l'espace de vol, et (préconisé par les Prins) un pan qui s'enlève au niveau du trou d'envol pour donner une distance de vol encore plus grande. Puis, à l'extérieur, une première partie de l'espace de vol couvert, ce qui permet aux oiseaux de rester dehors, à l'abri, même par mauvais temps (on aura même du mal à déloger certaines espèces de cet endroit quelque soit le temps). Enfin l'espace de vol proprement dit où évoluent nos amis ailés à l'air libre.

C'est dans ce type de volières qu'ils se sentiront le plus à l'aise. Si, de plus, leur environnement extérieur proche est boisé, empli de verdure et de chants d'oiseaux indigènes, ils seront tout à fait à l'aise pour se reproduire et pour vivre une agréable captivité, car n'oublions pas tout de même que ce sont des êtres captifs, avec tous les problèmes psychologiques que cela entraîne. (si ce thème vous intéresse, reportez vous au superbe livre de Boris Cyrulnick "Si les lions pouvaient parler..." où cet auteur fait le tour avec d'autres collaborateurs de la condition animale dans la société humaine).

 

En conclusion, mettez les moyens que vous avez au service de l'habitat de vos oiseaux, ils vous en remercierons en faisant éclater leurs couleurs et en vous donnant des petits en bonne santé à chaque saison d'élevage...    

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