KAKARIKI A FRONT ROUGE

Cyanoramphus novaezelandiae

 

ESPECES ET SOUS-ESPECES CHEZ LE CYANORAMPHUS

 

La famille des Cyanoramphus compte cinq espèces :

 

       ò La perruche verte des Antipodes (C. unicolor) qui vit, comme son nom l’indique, dans les îles des Antipodes (au nord de la Nouvelle-Zélande), étant endémique avec une population ne dépassant pas les trois mille individus. La plus grande des cyanoramphus, tête uniformément verte, bout des rémiges primaires bleutées légèrement.

 

       ò La perruche de l’île Norfolk (C. cookii), endémique de l’île qui porte son nom (à l’est de l’Australie) se différencie du Kakariki à front rouge par sa plus forte corpulance.

 

         ò La perruche de Nouvelle Calédonie (C. saisseti), plus claire sous le ventre, tirant sur le jaune, ressemble beaucoup à notre Kakariki. Avec la cookii, elle fût séparée de l’espèce novaezelandiae il y a peu. Elles restent cependant allopatrique toutes les trois.

 

         ò Le Kakariki à front jaune (C. auriceps), avec cette couronne jaune qui la caractérise au dessus du front rouge, vit sur les deux îles principales de la Nouvelle-Zélande, ainsi que dans les îles Auckland (au nord), la sous-espèce C. a. forbesi sur l’île de Chatham (à l’est). Il est sympatrique à la novaezelandiae (espèce nominale et chathamensis). Moins répandu que l’espèce qui nous intéresse mais bien représenté tout de même.

 

       ò Le Kakariki à front rouge (C. novaezelandiae) se subdivise en quatre sous-espèces.

-         C. n. novaezelandiae de la Nouvelle-Zélande et des îles avoisinantes, ainsi que des îles Auckland.

-         C. n. chathamensis des îles Chatham, plus grande avec du jaune.

-         C. n. cyanurus de l’île Kermadec (au sud-est de la N.-Z.), plus bleuté que l’espèce nominale.

-         C. n. hochstetteri sur les îles Antipodes, plus grosse avec l’iris orangée, rémiges primaires externes plus bleutées, dessous tirant vers le jaune.

 

Les différences dans ces sous-espèces sont vraiment très infimes.

 

         ò Deux espèces éteintes (C. n. erythrotis et C. n. subflavescens).

 

       ò Deux espèces proches (Eunymphicus cornutus et E. uvaeensis).

 

DESCRIPTION DU KAKARIKI A FRONT ROUGE (espèce nominale)

 

Mâle : La couleur du plumage est en grande partie verte, nuancée par des zones légèrement plus claires à jaunâtre (le dessous du ventre). Le front ressort de cette uniformité par un rouge très profond, qui s’arrondit au milieu du dessus de la tête (la couronne). Une barre de la même couleur traverse l’œil, pour le dépasser à l’arrière (les lores) de 1 à 1,5 centimètre. Les couvertures primaires externes et les grandes rémiges sont bleues foncées, tirant sur le violet. Une tâche rouge, cachée par l’aile repliée, apparaît en vol sur les flancs. La base du bec, gris foncée, laisse apparaître sur le reste de cet appendice un gris clair bleuté de toute beauté. Les pattes sont grises, ongles sombres. L’œil est rouge profond. Le corps est trapu. Il mesure 27-28 centimètres.

 

Femelle : La coloration est identique mais avec une taille plus mince et plus réduite. On peut clairement observer cette différence chez les oisillons au nid. On peut « assez  facilement » reconnaître la femelle du mâle à la corpulence de l’oiseau, l’épaisseur de la base du bec (mais qu’en est-il d’une grosse femelle ou d’un mâle chétif ?). La femelle possède, selon Parr et Juniper (1998), « moins de rouge derrière l’œil » (mais les jeunes également). Elle possède aussi une barre sous-alaire (mais) que certains mâles possèdent également… Pas réellement de dimorphisme sexuel.

 

Jeunes : On les reconnaît facilement à une extension moins grande du rouge des lores, ainsi qu’un bec couleur corne, des pattes jaunâtres et des yeux foncés. La taille est bien sûr réduite, la queue plus courte.

 

A L’ETAT SAUVAGE

 

On trouve le kakariki à front rouge aussi bien dans la canopée des forets néo-zélandaises (et îles avoisinantes) que dans les arbustes des prairies ouvertes et au sol (qu’il affectionne tout particulièrement). Il se nourrit activement de baies, de végétaux, de graines, de feuilles, d’insectes, de fleurs, de nectar et de pousses, tôt le matin et en fin d’après-midi. Il adore plus particulièrement les graines tombées au sol. Il ne dédaigne pas les invertébrés (larves,…). On le verra souvent retourné les feuilles et les écorces détachées des arbres, voir même gratter à même la terre. C’est un omnivore invétéré.

 

La saison de reproduction se situe entre octobre et mars, les trois premiers mois étant privilégiés. Les œufs blancs (entre deux et dix par couvée) sont pondus la plupart du temps dans une cavité d’arbre, sur l’humus et le bois en décomposition, mais quelques fois dans une excavation ou un terrier à même le sol ou sur une falaise. L’incubation est laissée aux soins de la femelle durant une vingtaine de jours (18-20). Les petits quittent le nid à cinq ou six semaines, après avoir été nourri par la femelle (via le mâle) ou, quelques fois, par les deux parents. Le couple retrouve souvent le même lieu de ponte lors des accouplements.

Le kakariki est très discret dans la nature, ses différents cris étant très doux, contrairement à beaucoup de psittacidés, ce qui en fait un perroquet pour le moins « silencieux ». Il est toutefois très inquisiteur et curieux du moindre mouvement dans son environnement. La plupart du temps, le couple vit ensemble toute l’année. La moindre flaque d’eau est l’occasion de longs bains dont ils semblent raffoler.

 

STATUT DU KAKARIKI A FRONT ROUGE

 

Le statut du Cyanoramphus reste critique pour certaines sous-espèces depuis la fin du XIXème siècle, époque où l’on introduisit félinidés et mustélidés et où leur habitat commença à se restreindre. Aujourd’hui, selon Juniper et Parr, il reste moins de mille individus chez les C. n. chathamensis, environ dix mille chez le C. n. cyanurus, entre quatre et cinq mille chez le C. n. hochstetteri, l’espèce nominale malgré ses effectifs importants mais en diminution (destruction des forêts) restant toujours en Annexe I de la convention de Washington (CITES). Jacqueline et Gabriel Prin (1990) soulignent le paradoxe avec une reproduction intense en captivité depuis les importations de 1958, époque où la Nouvelle-Zélande possédait seulement 103 couples en captivité officiellement (Wilson, 1990).

Un statut bien à part pour notre oiseau…

 

QUELQUES DONNEES MORPHOLOGIQUES

 

Envergure de l’aile                     125-139 mm

Taille de la queue                    115-158 mm

Taille du bec                            14-17 mm

Taille des tarses                   19-22 mm

 

EN CAPTIVITE

 

ò Le Logement

 

Une volière de quatre mètres (abri compris) en bois dur ou en métal avec du grillage fin (même du grillage à poulet) leur convient parfaitement. Il n’est pas utile de chauffer l’abri mais il devra être hermétique, ne laissant passer ni vent ni brouillard givrant, sans possibilité de courants d’air. Le béton se révèle être le meilleur sol. Cependant, pour respecter leur comportement de chercheur au sol, l’air d’envol devrait être laissé naturel, en ajoutant même des feuilles pour leur plus grand plaisir. Attention cependant à les vermifuger régulièrement (tous les trimestres) car ils sont en effet sujets aux vers intestinaux ; c’est là leur moindre défaut.

 

Ils utilisent le moindre recoin de leur espace de vie, courant même sur le grillage à la verticale, c’est pourquoi certains les emprisonnent dans des cages très réduites pour leur taille. Le kakariki est un oiseau de volière.

 

Un couple par volière est une bonne chose mais ils peuvent également tolérer d’autres couples dans une très grande volière. Le taux de reproduction s’en trouve affaibli mais quel spectacle !

Leur discrétion permet d’installer leur logement très près de la maison, devant une fenêtre par exemple. En effet, été comme hiver, on peut assister à leurs clowneries perpétuelles.

Une dernière chose : laisser toujours à disposition une baignoire car ce sont des inconditionnels du bain quotidien.

 

ò L’Alimentation

 

Cet omnivore mange de tout, du moment que c’est comestible (attention au persil, à l’avocat et au chocolat). De plus, il s’adapte très rapidement à une nouvelle alimentation. Toutes les graines l’intéressent (même celles des orties), les granulés extrudés également, un très grand éventail de fruits et légumes (avec une préférence pour la golden et la carotte coupées en cubes pour éviter le gaspillage), la nourriture vivante (celle des mangeoires et la « sauvage » de sa volière).

 

L’important est d’équilibrer son alimentation, étant tributaire de son soigneur. Pour exemple, dans deux volières contiguës, l’une avec un sol naturel et l’autre en béton, les kakariki (kakariki ne prend pas de « s » au pluriel !) à front rouge de la première ne touchèrent presque pas à l’apport protéinique en vers de farine alors que les seconds finirent le contenu de leur mangeoire, en pleine période de reproduction. Conclusion, les premiers trouvèrent leur bonheur dans le sol de la volière extérieure…

 

         ò La Reproduction

 

Le kakariki à front rouge peut se reproduire très jeune mais il est préférable d’attendre qu’il ait atteint sa première année. La couvée peut aller jusqu’à douze oisillons que de bons parents mèneront à l’indépendance sans problème. Cependant cinq petits en moyenne sont élevés par couvée.

 

Quant au nichoir, certains (comme Wilson, 1990) préconisent celui des inséparables (15*15*30 horizontal), d’autres (comme Prin, 1990) préfèrent le classique 35-45*25*25 vertical. Mais il est sûr que l’adaptation du kakariki lui permet de nicher quasiment n’importe où et que, même si vous retirez le nid en automne-hiver, vous trouverez certaines fois une femelle couvant à même le sol.

Le fond du nid sera garni de tourbe humidifiée ou de sciure sur 4-5 centimètre.

 

Après inspection du mâle, la femelle disparaît quelques jours dans sa nouvelle antre pour l’investir. Au bout de quelques jours supplémentaire, la ponte débute avec un œuf tous les deux jours, la couvaison débutant au troisième œuf. L’incubation est de plus ou moins vingt jours selon la température et le temps extérieur. En tout état de cause, le temps d’incubation reste erratique, pouvant pousser jusqu’à … trente-six jours ! (Wilson, 1990). Alors méfiance.

 

On bague les jeunes aux environs du dixième jour avec des bagues de 5 mm (sachant que Prin conseille du 4,5 mm et Rosemary Low (1999) du 5,5 mm). Les yeux s’ouvrent vers huit jours, les plumes commencent à sortir de leurs appendices tégumentaires (phanères) vers quinze jours. Le sexage peut déjà se réaliser à ce stade (taille, forme du bec,…). Ils quittent le nid au bout de 5-6 semaines et sont sevrés à 7-8 semaine par le père.

 

Souvent, le père nourrit sa femelle qui nourrit ses petits et elle ne sort que sporadiquement pour se soulager. Bien souvent également, la femelle entreprend une seconde ponte alors que tous les jeunes ne sont pas encore sortis du nid. Pour parer à cette éventualité, il est préférable de prévoir un second nid.

 

Si le couple n(est pas stoppé, quatre pontes peuvent survenir dans l’année, bien sûr au détriment de la femelle. Trois couvées sont un grand maximum.

 

ò Le Comportement

 

Le kakariki à front rouge, en parfait clown discret des volières, ne s’effarouche pas facilement. Il est curieux de tout et de tous ; un chat qui passe, un bruit soudain, son soigneur qui s’approche le font mettre aux aguets et aux premières loges, accroché au grillage au plus près de la source. Sa voix porte très peu et il ne se fait entendre que sporadiquement.

Ces deux variables en font un oiseau très facilement apprivoisable.

 

Dans la volière, et ce quelque soit la saison, il déborde d’activités, et sa volière attire évidemment l’attention. On ne peut rester insensible à ses clowneries perpétuelles. Son vol est très rapide et un sas de sécurité n’est pas superflu tellement sa vivacité peut surprendre.

Il faut également le voir fouiller le sol et déguster (le mot n’est pas trop fort) une larve coincée entre ses tarses qu’il lève jusque son bec.

 

S’il est bien soigné, il peut vivre jusqu’à seize ans, bien que certains (Prin, 1990)signalent que « cet oiseau est sujet à une mort subite, sans raison apparente. » A confirmer !

Une dernière chose : le kakariki à front rouge sera toujours plus à l’aise dans une atmosphère fraîche (voir froide) que par temps chaud.

 

LES MUTATIONS

 

Les mutations chez le kakariki à front rouge (Cyanoramphus novaezelandiae) ne sont pas légions. Il en existe sept bien fixées : cinnamon, jaune (golden yellow, golden checked), panaché, lutino (deux formes), fallow et lacewing (golden cherry, ailes en dentelles, doré scellé).

 

         ò Mutation Cinnamon

 

C’est la première mutation apparue. La perte partielle des eumélanines (noire) laisse la place aux phaéomélanines (brune) provoquant une « dilution » du vert, donnant une vert plus clair, moins profond, moins vif. Les rémiges bleues sont plus claires. Par contre, le rouge n’est pas altéré. C’est une mutation liée au sexe.

 

         ò Mutation Jaune

 

On le trouve également sous l’appellation « golden yellow » et « golden checked ». Le vert d’origine s’est transformé en jaune brillant, le bleu en blanc. Le rouge ne bouge pas.

Cependant, on ne peut pas à proprement parler de mutation mais plutôt d’aberration. En effet, cette coloration résulte d’un oiseau panaché avec 100 % de jaune. Il arrive d’ailleurs fréquemment qu’avant la première mue persiste encore quelques plumes vertes, réminiscence de son appartenance au panaché. Le mode de transmission génétique « devrait » donc être le même que pour la mutation panaché, récessif.

 

         ò Mutation Panaché

 

La suppression totale mais locale des mélanines conditionne le panachage. Locale mais également avec un locus imprévisible. C’est-à-dire que l’oiseau peut très bien être couvert de vert avec quelques zones de jaune disséminées sur le corps ou sur une partie particulière du corps (les premières rémiges primaires ou la queue par exemple) ou avoir un développement du jaune sur une plus grande partie, voir la totalité pour le golden yellow. Pour le premier, on parle de panachage à 10 % et 90 % pour le second, selon la surface occupée par le jaune.

Il faut également souligné que ce panachage peut changer après la mue.

La coloration rouge ne bouge pas. Cette mutation est récessive.

 

         ò Mutation Lutino

 

Il existerait deux formes de lutino. La première, la plus connue, donne un kakariki identique à la mutation jaune avec cependant les yeux rouges et le jaune moins doré. Il y a ici aussi suppression des mélanines. Cette forme est récessive. Il existerait une deuxième forme dont le mode de transmission serait dominant.

 

         ò Mutation Fallow

 

Comme chez la cinnamon, il y a réduction des eumalanines mais l’oiseau présente une robe vert-claire avec un voile brun-clair, donnant un aspect citron-vert pastel. L’iris est rouge. Cette couleur peut très bien servir d’intermédiaire entre le cinnamon et l’isabelle (qui n’existe pas chez le kakariki). Il y a également dans cette mutation une réduction des phaéomélanines. Le bleu des rémiges est plus clair, le rouge inaltéré.

 

         ò Mutation Lacewing

 

Appelée également « ailes en dentelles » et « doré scellé », ou encore « golden cherry », elle est le résultat d’une combinaison entre le cinnamon et le lutinos ; Mais prenons tout de même la dénomination de mutation, même si elle est erronée ici.

Ce kakariki ressemble à la lutinos mais les premières rémiges primaires présentent une coloration jaune passé, voir blanchâtre. Cependant, la dentelure n’apparaît pas puisque la coloration de départ est vert uni. Pour reprendre une explication des Prin sur le roseïcollis de la même combinaison, « il serait donc plus juste de parler de cinnamon lutinos que d’ailes en dentelles » (Prin, 1994).

 

         ò Autres Mutations

 

La probabilité de sorti d’autres mutations est grande et laisse présager l’apparition d’un possible kakariki bleu, vert foncé, olive, cobalt, … Un ami éleveur s’est vu proposer, lors d’une bourse belge, un bleu pour un prix astronomique (peut-être une blague belge, mais peut-être pas ! ?).

 

BIBLIOGRAPHIE-WEBOGRAPHIE

 

       ò Bibliographie

 

JUNIPER, PARR, Parrots, a Guide to the Parrots of the World, Pica Press, 1990.

PRIN, Perruche et Perroquets d’Australie et leurs mutations, Ed. Prin, 1990.

PRIN, Les Inséparables et leurs mutations, Ed. Prin, 1994.

WILSON, A Guide to … Australian long & Broad-tailed Parrots and New Zeland Kakarikis, Australian Birdkeeper, 1990.

LOW, Parrot Breeding, Rob Harvey, 1999.

 

         ò Webographie

 

http://kakariki.free.fr/  (mon site personnel)

http://www.exoticbird.com/gillian/kakarikis.html

http://www.wingedwisdom.com/ww11eiv.htm

http://www.parrot.co.nz/Parrot/Parrot.NZ.articles/article-kakariki.html

http://www.parrot.co.nz/Parrot/Parrot.NZ.articles/article-antipodes.html

http://www.afa.birds.org/watchbird/archives/99/4/kakarikis.htm

http://www.nzbirds.com/Kakariki.html

http://www.parrotsociety.org.au/articles/art_011.htm#Kakarikis

http://www.parrotsociety.org.au/articles/art_011.htm#Yellow-crowned

http://www2.deakin.edu.au/aqua_sci/threatsp/birds/rcparakeet.html

http://perso.wanadoo.fr/thierry.duliere/KAKARIKI_GOLD_CHECKED_01.htm

http://www.aquaticjlb.demon.co.uk/feather/featherinfo/kakariki.html

http://www.takaki1.freeserve.co.uk/

http://ausbird.hypermart.net/kakariki.htm

http://www.ringneckconnection.com/kakariki_introduction.htm

http://www.bird-club.org/archive/keetlove-99-kakariki.html

http://navigation.helper.realnames.com/framer/1/262/default.asp?realname=Yahoo%21&url=http%3A%2F%2Fwww%2Eyahoo%2Ecom&frameid=1&providerid=262&uid=30002693

http://members.tripod.com/~Kakariki_LB/

http://www.rocknet.net.au/~karmic/PG2.htm

http://www.theupperdeck.com/petpage/roxie.html

http://www.geocities.com/Petsburgh/3383/Kelly.html

http://birds.miningco.com/pets/birds/gi/dynamic/offsite.htm?site=http://www.exoticbird.com/flock/gilligan.html

http://www.geocities.com:0080/Athens/Oracle/1371/toast.html

 

Groupe de Discussion sur le Kakariki (attention en anglais)

 

http://groups.yahoo.com/group/kakariki